Le produit intérieur brut (PIB) de la Slovénie a progressé de 1,7 % en glissement annuel au troisième trimestre 2025, après une hausse de 0,8 % (chiffre révisé à la hausse) au trimestre précédent.

Il s’agit de la plus forte croissance enregistrée depuis le troisième trimestre 2024, soutenue par une reprise de la consommation des ménages (3,5 % contre -0,1 % au deuxième trimestre), des investissements fixes (9,1 % contre -0,1 %), de la formation brute de capital fixe (9,1 % contre -0,1 %) et des dépenses publiques (1,2 % contre -0,7 %).

Parallèlement, le commerce extérieur a contribué négativement au PIB, les exportations ayant reculé (-1,1 % contre 0,3 %) tandis que les importations ont progressé (0,7 % contre -0,9 %).

En données corrigées des variations saisonnières, l’économie a progressé de 0,8 % au troisième trimestre, après une croissance de 0,9 % (chiffre révisé à la hausse) au trimestre précédent.

L’économie de la zone euro a progressé de 1,4 % en glissement annuel au troisième trimestre 2025, un chiffre légèrement supérieur à la première estimation (1,3 %) et à celui du deuxième trimestre (1,5 %).

L’Espagne a enregistré la plus forte croissance parmi les principales économies, avec une expansion de 2,8 % (contre 3,1 % au deuxième trimestre), suivie des Pays-Bas (1,6 %, contre 1,7 %) et de la France (0,9 %, contre 0,7 %).

La croissance de l’Italie et de l’Allemagne est restée stable, à respectivement 0,4 % et 0,3 %.

Parallèlement, l’économie irlandaise a bondi de 12,3 % (contre 18 %) et une croissance plus soutenue a été enregistrée en Belgique (1,1 % contre 1 %), en Estonie (0,9 % contre 0,5 %), en Autriche (0,6 % contre 0,5 %), au Portugal (2,4 % contre 1,8 %), en Slovénie (1,6 % contre 0,9 %) et en Slovaquie (0,9 % contre 0,7 %), tandis que le PIB chypriote a progressé de 3,6 %, soit le même taux qu’au deuxième trimestre.

En revanche, la Lituanie a connu un ralentissement (1,9 % contre 3,2 %) et le PIB finlandais s’est contracté de 0,9 %, après une stagnation au deuxième trimestre.

Par rapport au deuxième trimestre, l’économie de la zone euro a progressé de 0,2 %, contre 0,1 % au deuxième trimestre, un chiffre conforme aux premières estimations.

L’économie bulgare a progressé de 3,2 % en glissement annuel au troisième trimestre 2025, un ralentissement par rapport à la croissance de 3,4 % enregistrée au trimestre précédent, selon les estimations préliminaires.

Il s’agit du taux de croissance le plus faible depuis le troisième trimestre 2024, la demande extérieure nette ayant pesé sur le PIB du pays. Les exportations ont continué de reculer (-9,2 % contre -5,6 % au deuxième trimestre), tandis que les importations ont fortement augmenté (2,2 % contre 0,4 %).

Parallèlement, la consommation finale a progressé (9,5 % contre 8,9 %), de même que la formation brute de capital fixe (9,2 % contre 8,9 %).

Sur une base trimestrielle, l’économie bulgare a progressé de 0,7 % au troisième trimestre 2025, un léger ralentissement par rapport à la hausse de 0,9 % enregistrée au trimestre précédent.

L’excédent commercial des Pays-Bas s’est creusé pour atteindre 12,13 milliards d’euros en septembre 2025, contre 11,46 milliards d’euros en septembre 2020, soit le plus important excédent enregistré depuis mars.

Les exportations ont progressé de 2,1 % pour s’établir à 67,57 milliards d’euros, soutenues par une hausse des ventes aux pays de l’UE (5,5 %), malgré un recul des ventes aux pays hors UE (-2,7 %).

Parmi les produits, les exportations ont augmenté pour les machines et le matériel de transport (7,6 %), les produits alimentaires et les animaux vivants (6,3 %) et les matières premières (5,9 %).

Dans le même temps, les importations ont progressé de 1,4 % pour atteindre 55,45 milliards d’euros, sous l’effet de la hausse des expéditions en provenance des pays de l’UE (3,3 %), tandis que celles en provenance des pays hors UE ont reculé (-0,4 %).

Les importations ont notamment connu une forte hausse pour les boissons et le tabac (35,9 %), les produits alimentaires et les animaux vivants (11,7 %) et les combustibles minéraux et lubrifiants (4,7 %).

De janvier à septembre, l’excédent commercial des Pays-Bas s’est réduit à 90,87 milliards d’euros, contre 93,79 milliards d’euros sur la même période l’an dernier.

L’économie slovaque a progressé de 0,9 % en glissement annuel au troisième trimestre 2025, dépassant les attentes du marché (0,7 %) et faisant suite à une hausse de 0,5 % (chiffre révisé à la baisse) au trimestre précédent, selon les estimations préliminaires.

Cette croissance a été principalement soutenue par un excédent commercial et une demande intérieure plus soutenue, notamment grâce à la reprise des investissements.

En données corrigées des variations saisonnières, la croissance trimestrielle s’établit à 0,3 %, légèrement supérieure à celle du trimestre précédent (0,2 %).

L’économie allemande a stagné au troisième trimestre 2025, après une contraction de 0,2 % (chiffre révisé à la hausse) au trimestre précédent, selon les premières estimations.

Ce chiffre est conforme aux prévisions du marché.

La croissance de la formation brute de capital fixe dans le secteur des machines et équipements a apporté un certain soutien, mais celui-ci a été contrebalancé par un recul des exportations.

Sur un an, le PIB a progressé de 0,3 %, un taux inchangé par rapport à la croissance de 0,3 % (chiffre révisé à la hausse) enregistrée au deuxième trimestre et conforme aux attentes.

L’Espagne a accueilli 9,7 millions de touristes internationaux en septembre 2025, soit une augmentation de 0,8 % par rapport à septembre 2024, établissant ainsi un nouveau record pour ce mois.

Le Royaume-Uni arrive en tête avec près de 2,1 millions de touristes (+2,0 % par rapport à septembre 2024), suivi de l’Allemagne avec 1,3 million (en baisse de 2,5 %) et de la France avec 1,1 million (en baisse de 1,6 %).

Sur les neuf premiers mois de 2025, le nombre de touristes internationaux arrivés en Espagne a atteint un niveau record, approchant les 76,5 millions.

L’économie suédoise a progressé de 1,1 % en glissement trimestriel au cours des trois mois précédant septembre 2025, après une croissance de 0,1 % (chiffre révisé à la baisse) au trimestre précédent, selon les estimations préliminaires.

Il s’agit de la plus forte expansion économique depuis le premier trimestre 2023, dépassant les prévisions de 0,8 %.

Mattias Kain Wyatt, économiste à l’Institut suédois de la statistique (Statistics Sweden), a souligné que l’activité économique suédoise a progressé au troisième trimestre, principalement grâce à une performance solide en août. Sur un an, le PIB a progressé de 2,4 %, dépassant les prévisions de 1,6 % et s’imposant face à une croissance de 0,9 % (chiffre révisé à la baisse) au trimestre précédent. Cette progression représente la plus forte expansion depuis le quatrième trimestre 2021.

L’économie espagnole a progressé de 0,6 % en glissement trimestriel au cours des trois mois précédant septembre 2025, contre 0,8 % au trimestre précédent, un chiffre conforme aux attentes, selon les estimations préliminaires.

La demande intérieure a été le principal moteur de la croissance, contribuant à hauteur de 1,2 point de pourcentage, tandis que la demande extérieure a amputé la croissance de 0,6 point.

Parmi les composantes de la demande, la consommation des ménages a augmenté de 1,2 %, les dépenses publiques de 1,1 % et l’investissement de 1,7 %.

Parallèlement, les exportations de biens et services ont reculé de 0,6 %, tandis que les importations ont progressé de 1,1 %.

Du côté de l’offre, la production industrielle a crû de 0,5 %, tirée par une hausse de 0,6 % du secteur manufacturier.

La construction et les services ont chacun progressé de 0,8 %, tandis que le secteur primaire s’est contracté de 0,4 %.

Sur un an, le PIB a augmenté de 2,8 %, légèrement en dessous des 3,1 % du deuxième trimestre et proche des attentes du marché (3,0 %).

L’Allemagne, première économie d’Europe, a fixé son salaire minimum horaire à 12,82 € en 2025, avec l’intention de l’augmenter en deux étapes pour atteindre 14,60 € d’ici 2027, comme l’a annoncé le gouvernement fin octobre 2025.

La première hausse portera le salaire minimum à 13,90 € début 2026, suite aux recommandations d’une commission gouvernementale composée de représentants d’employeurs et de syndicats.

Cette augmentation prévue reste inférieure à l’objectif de 15 € de l’heure pour 2026 défendu par la coalition des conservateurs du chancelier Merz et du SPD. Ces hausses suscitent toutefois des critiques, certains craignant que la hausse des coûts salariaux ne menace l’emploi, notamment après deux années de récession qui ont récemment fait grimper le chômage à 3 millions de personnes en août, un niveau jamais atteint depuis dix ans, avant de redescendre légèrement en dessous de ce seuil en septembre.